Lectures : Fermé pour l’hiver et Le disparu de Larvik, de Jørn Lier Horst, empruntés à la Médiathèque Chalucet, de bons polars scandinaves ; La genèse de l’écriture, de Denise Schmandt-Besserat, un livre passionnant, pas toujours facile à lire : pourquoi, un jour, est né le besoin d’écrire ce qui ne l’avait pas été jusque-là … Et par conséquent, il y a eu des lecteurs…
Musique : Les Nocturnes de Chopin dans l’interprétation de Brigitte Engerer qu’on aime beaucoup et les Suites pour violoncelle de Bach dans l’interprétation de Pierre Fournier qu’on aime presqu’exclusivement.
Emerveillement : Au moment de préparer la tisane de camomille, prendre le temps de regarder ces fleurs d’un blanc crème et dont le cœur, à l’origine jaune, a pris des reflets verts à cause du dessèchement. Elles sont soyeuses et légères ; elles sentent bon. Où était leur champ ? Comment étaient leur vent et leur soleil ? Quelles étaient les mains qui les ont ramassées ? Quelle force leur a permis de germer et de croître, de fleurir et de proposer à la vie leurs vertus ?
pierre fournier
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Lectures, Chopin et Bach, fleurs de camomille.
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La musique de la semaine : Bach au violoncelle.
En marchant pour aller prendre le bateau, s’émerveiller des premiers crocus qu’on découvre sur la pelouse. Ils sont tout orange. C’est beau. Alors, les suites de Bach au violoncelle se font entendre dans le souvenir, sans qu’on sache bien pourquoi ces suites s’associent aux crocus orange, au ciel bleu tout juste lavé par le mistral, et aux mâts des bateaux qui dansent. Mais les suites sont là, alors on les écoute. La musique qu’on a dans la tête est jouée par Pierre Fournier.
Ensuite, on écoute la version de Rostropovitch. Quand on rentrera ce soir, on écoutera d’autres versions même si on sait qu’on reviendra toujours à celle de Pierre Fournier.